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Champs-Elysées : 11 suspects mis en examen après le pillage d'une boutique Swarovski

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AFP
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20 mars 2019

Onze suspects ont été mis en examen après le pillage d'une boutique de bijoux et objets en cristal Swarovski samedi sur les Champs-Elysées, à l'occasion de la 18e journée de mobilisation des « gilets jaunes », a-t-on appris mardi de source judiciaire.


Un manifestant détruit une vitrine sur les Champs-Élysées, samedi 16 mars 2019 - Z.ABDELKAFI/AFP


Ces personnes ont été mises en examen dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour « vol avec effraction en réunion », « recel de vol » et « participation à un groupement formé en vue de violences ou de dégradations ».

Trois d'entre elles ont été placées en détention provisoire et les huit autres sous contrôle judiciaire.

La journée de samedi a été marquée par un fort regain de violences dans le cadre de la mobilisation des « gilets jaunes » avec, entre autres, pillages et incendie du restaurant Fouquet's, de magasins ou d'une succursale bancaire des Champs-Elysées.

Une autre information judiciaire, après le pillage d'un magasin de bijoux Bulgari sur la même avenue, a également été ouverte. Dans ce cadre, un suspect a été présenté à un juge d'instruction.

Au total, 235 majeurs et 21 mineurs ont été placés en garde à vue à Paris à la suite de cette journée qui a rassemblé 32 300 personnes dans toute la France, selon le ministère de l'Intérieur. Les « gilets jaunes » ont pour leur part revendiqué le chiffre de 230 766 manifestants dans leur décompte posté sur Facebook.

Parmi les 235 majeurs, 86 devaient notamment être jugés en comparution immédiate et neuf autres faire l'objet d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), tandis que 101 procédures ont été classées sans suite, dont 82 après un rappel à la loi.

En réaction à ces débordements, le Premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé lundi que le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, serait remplacé mercredi par le préfet de Nouvelle-Aquitaine, Didier Lallement. Il a aussi annoncé la possibilité d'interdire des manifestations et l'augmentation des amendes pour ceux qui participent à des rassemblements non-déclarés.

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