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5 janv. 2006
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Lingerie : Barbara rachetée par Natexis reste française

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5 janv. 2006

Après Aubade, Dim, Playtex et plus récemment Princessse Tam-Tam, c'est au tour de Barbara d'être rachetée. Natexis Private Equity vient de prendre la majorité du capital du groupe (Barbara et Ravage) et d'investir significativement en trésorerie, à l'occasion d'une augmentation de capital.


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Le nouveau Président du Directoire, Hubert Lafont, est un ancien d'Unilever, mais également un ancien de Chantelle, maison dans laquelle il a passé six années en tant que directeur commercial.

Depuis environ six mois, "il s'agissait de trouver un investisseur qui ait à coeur de développer l'entreprise, et non pas simplement de vendre au plus offrant", indique Jean-Jacques Bena, descendant de troisième génération de la famille fondatrice.

Selon Xavier Parte, qui a mené l'opération du côté de Natexis, "Barbara est une belle entreprise [...]. Le positionnement stratégique et l'organisation de la production sont satisfaisants. Elle a simplement besoin de retrouver un nouvel élan commercial et de redynamiser l'organisation autour de Hubert Lafont".


Hubert Lafont, nouveau président du directoire

Avec un chiffre d'affaires de près de 40 millions d'euros en 2005 (soit un recul de 5 millions en deux ans), le groupe Barbara jouit d'une reconnaissance internationale avec ses deux marques.

Vendue dans toute l'Europe et très bien implantée en Asie, Barbara est la première marque française en Corée, à Taïwan et en Chine. Quant à Ravage, marque de lingerie sexy et raffinée, elle est déjà très appréciée au Japon et en Russie.

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