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30 août 2019
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Récap’ de l’actualité estivale de la filière textile

Publié le
30 août 2019

Alors que les salons parisiens du textile approchent, FashionNetwork.com poursuit ses récap’ sectoriels de l’actualité intervenue durant les mois de juillet et août. Après les marques de mode, les enseignes d’habillement, les spécialistes de la beauté et les e-commerçants, voici un point sur les informations qui ont pu vous échapper dans l'univers des fabricants textiles.


L’industrie textile française compte 2 150 entreprises et emploie 60 351 personnes, selon la direction générale des entreprises. - Shutterstock


My Desseilles en redressement judiciaire jusqu’au 12 septembre

L’une des nouvelles de l’été est le sursis accordé par la justice à My Desseilles. Le dentellier nordiste a vu son redressement judiciaire prolongé de deux mois, jusqu’au 12 septembre. Le 10 juillet, une réunion réunissant la Région, l’agglomération et des représentants de l’Etat s’est tenue afin de trouver un moyen d’éviter la liquidation. Les débats auraient porté sur un rapprochement avec d’autres dentelliers locaux en difficulté, et notamment Noyon, en redressement judiciaire jusqu’à janvier 2020.

Febvay pourrait renaître de ses cendres

Placé en liquidation judiciaire le 12 février dernier, le spécialiste vosgien des vêtements professionnels et des uniformes Febvay n’a pas tout à fait disparu. Le quotidien régional Vosges Matin raconte que la structure renaît sous l’appellation temporaire Société Vosges Textile. Onze des 27 ouvrières de Febvay prendraient part au projet, pour lequel une partie des machines de l’ancienne société aurait déjà été rachetée. La structure est actuellement à la recherche de locaux, et désirerait rester à Vagney, fief de Febvay depuis 72 ans.

Lemahieu sacré Entreprise du patrimoine vivant

Le bonnetier de Saint-André-lez-Lille, Lemahieu, a été durant l’été classé Entreprise du patrimoine vivant (EPV). Un motif de fierté pour le spécialiste de la maille pour sous-vêtements de confort et lingerie cosmétotextile. Forte de 110 salariés et détentrice du label Origine France Garantie, l’entreprise avait été reprise un an plus tôt par Martin Breuvart et Loïc Baert, et compte parmi ses principaux clients Le Slip Français. Son chiffre d’affaires s’est renforcé l’an passé de 5 % à 6 millions d’euros.

Vers un retour des filatures de lin en France

Dans le cadre du projet Linpossible, le spécialiste du lin Splice et le jeanneur 1083 ont lancé un appel aux donneurs d’ordres. Les entreprises se sont données pour objectifs de rapatrier le filage du lin dans l’Hexagone, le premier producteur mondial de la matière. 80 % des récoltes sont à ce jour exportées vers l’Asie, et en particulier la Chine. Or la filature de lin serait le seul chaînon manquant pour créer une filière d’habillement 100 % française, du champ au consommateur. Mais le projet doit, pour réussir, reposer sur des engagements de marques en termes de commandes.

Lectra rachète le belge Retviews

Leader tricolore des machines et logiciels pour l’industrie textile, Lectra a acquis mi-juillet la société belge Retviews, qui propose aux marques et aux enseignes du benchmarking automatisé à partir des données du marché. Cette acquisition doit permettre à Lectra de renforcer son offre d’adaptation en temps réel des productions tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Retviews compte parmi ses clients des structures comme Naf Naf, Sandro, Maje et Claudie Pierlot, Camaïeu, Etam, Pimkie ou encore le groupe Li&Fung.

Une charte éthique pour un denim plus "green"

La fondation Ellen MacArthur a dévoilé fin juillet The Jeans Redesign, un cahier des charges élaboré avec 40 experts du denim pour améliorer la durabilité des vêtements, réduire la toxicité des matériaux et renforcer la recyclabilité et la traçabilité. Gap, H&M, Lee, Vero Moda et Tommy Hilfiger feraient partie des premiers signataires de la charte, qui implique notamment que le denim soit fabriqué à partir de coton issu de méthodes agricoles régénératives, biologiques ou de transition.

Un Fashion Pact écologique pour 32 géants du secteur du luxe et du prêt-à-porter

Toujours dans le domaine de l’écoresponsabilité, la fin de la trêve estivale a été marquée par la présentation, dans le cadre du G7, d’un Fashion Pact rassemblant 32 acteurs internationaux du secteur, soit quelque 150 marques. Un document qui formule seize objectifs portant sur la préservation du climat, de la biodiversité et des océans, mais dont le caractère non contraignant a suscité critiques et réserves du côté des ONG.

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