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1 avr. 2016
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Vuarnet se relance avec Vincent Cassel comme égérie

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1 avr. 2016

Après un travail dans l’ombre depuis l’arrivée d’une nouvelle équipe en mai 2015, avec notamment l’ancien directeur général d’André, Lionel Giraud, aux commandes comme CEO, Vuarnet se place sous les sunlights avec une nouvelle campagne de communication au centre de laquelle se tient l’acteur Vincent Cassel.

Vuarnet a choisi Vincent Cassel pour sa relance


« Celui-ci symbolise bien l’image de Vuarnet, souligne Lionel Giraud, d’autant qu’il est client de la marque depuis longtemps ! Choisir Vincent Cassel s’est imposé comme une évidence », explique le CEO de la marque. « Acteur français au rayonnement international, il est talentueux, généreux, charismatique et instinctif. C’est un homme toujours en action, avec une énergie débordante, fan de grands espaces et de surf. Il incarne parfaitement l’essence même de Vuarnet : l’élégance et le mouvement. »
 
Pour symboliser ce rapprochement, l’équipe Vuarnet désirait rencontrer Vincent Cassel chez lui, à Rio de Janeiro, là où il vit, dans son environnement quotidien : sur la plage où il surfe, dans un petit restaurant où il a ses habitudes, et au cœur de la ville. Autant d’images prises sur le vif par le photographe Marcel Hartmann, avec qui il a déjà collaboré plusieurs fois.

Encore fallait-il évidemment que la marque soit à même de refléter cette nouvelle image vis-à-vis du consommateur. « Nous avons redessiné la marque, souligne Lionel Giraud, lancé de nouvelles collections. On a réinvesti dans notre usine de Meaux qui fabrique nos verres solaires minéraux, on a recréé une filiale aux Etats-Unis, un pays qui fut le premier marché historiquement de la marque française. »
 
Vuarnet avait même été sponsor des Jeux Olympiques de 1984 à Los Angeles. « Outre-Atlantique, la marque est encore très connue. Nous avons en huit mois déjà réalisé un chiffre d’affaires de 1 million de dollars », souligne Lionel Giraud.
 
Côté collection, Vuarnet propose un peu moins de 30 modèles représentant 200 à 250 références. Les prix sont, aux dires de Lionel Giraud, très corrects pour le niveau de gamme, entre 150 et 400 euros avec un prix moyen de 200 à 220 euros. « Pour moi, le verre minéral est inégalé, souligne-t-il. C’est un peu l’équivalent du mouvement mécanique pour une montre face au quartz. »

Parallèlement au travail effectué sur le produit, la direction a aussi fait le ménage dans les licences en arrêtant celles concernant l’horlogerie et la maroquinerie par exemple. Une licence au Brésil, qui comptait 11 magasins vendant de la mode, a aussi été arrêtée.
 
Bien sûr, Vuarnet a encore du chemin à faire pour retrouver le nombre de lunettes vendues à la grande époque de la marque, quelque 1,5 million par an. Mais Lionel Giraud compte sur le plan à cinq ans décidé avec son actionnaire, NEO Investment Partners (présent notamment chez AMI, l’Italien Valextra et récemment Tom Dixon).
 
Aujourd’hui, dans l’Hexagone, 800 points de vente revendent la marque. Lionel Giraud vise une commercialisation via les réseaux d’opticiens, qui pèsent lourd sur le marché de la lunette de soleil de marque, mais aussi sur des boutiques situées en bord de mer et à la montagne et des boutique de mode comme L’Eclaireur et Centre Commercial, rue de Marseille, dans le Xe arrondissement parisien, avec qui la marque est en discussion.

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